Faut-il pénaliser la prostitution ? La question nous obsède tous apparemment, jour et nuit, à en juger par le nombre d’émissions
télévomi télévisées consacrées à la question : Envoyé Spécial, Capital, Cash Investigation, et autres reportages putassiers réalisés chaque mois par des journalistes immatures dépourvus d’inspiration. Alors que franchement, la prostitution ne concerne qu’une minorité de la population, et que ses clients en ont pour leur argent - à condition de réussir à bander. Non, la vraie question qu’il faudrait se poser, la voici : faut-il pénaliser l’exercice du métier d’assureur ? Car ils sont là, les escrocs de masse, les parasites dangereux, les receleurs bien-pensants du capitalisme. (Une autre fois, je m’occuperai du fléau des banquiers, rassurez-vous.)
Les assureurs. En voilà, une belle arnaque, parfaitement légale, et qui génère des profits dantesques. C’est simple :
Brillant, non ?
On est condamnés à se faire baiser par les assureurs jusqu’à la prochaine révolution, c’est évident. Mais au moins, on sait une chose : ce n’est pas parce que c’est légal, que c’est bien. Leurs astérisques, leurs frais cachés et leurs petites lignes en bas de page sont immoraux, et même si on va payer toute notre vie, on sait qu’on a raison de râler. N’est-ce pas magnifique ? Les assureurs nous enculent, oui, mais on s’en plaint courageusement. C’est la beauté de l’âme humaine. Alors qu’eux… ils ne savent même pas ce qu’ils sont.
Michel de La Teigne